L’anxiété et les troubles anxieux

Femme angoissée sur un quai de métro. Crise d'angoisse, attaque de panique

L’anxiété et les troubles anxieux sont fréquents: 3 à 5% de la population française souffre de troubles anxieux.

L’anxiété est un état émotionnel traduisant une inquiétude, une peur, qui correspond à un anticipation d’un danger ou d’un problème à venir. Bien que son ressenti soit désagréable (peur, inquiétude, stress) cette émotion est normale. Elle est d’ailleurs inhérente à la vie.

Toutefois, parfois cette émotion s’avère disproportionnée et envahissante. Elle se cristallise alors en un trouble. On parle alors de trouble anxieux. Il y a un continuum de la simple inquiétude à l’angoisse.

L’anxiété est une émotion souvent ressentie comme désagréable. Elle correspond à l’attente plus ou moins consciente d’un danger, ou d’un problème à venir.

A quoi sert l’anxiété?

Comme toute les émotions, elle est utile. Et ce, malgré son ressenti désagréable. Elle nous alerte sur les situations à risques et sur les dangers. En effet, il est tout à fait normal de ressentir de l’anxiété lorsque l’on décide de quitter son emploi, par exemple.

le souci, l’inquiétude, l’anxiété sont des alertes qui nous permettent de limiter les prises de risques.

  • Trop peu d’anxiété, nous amènerait à prendre trop de risque. Ce qui pourrait nous mettre en danger.
  • Trop d’anxiété nous inhibe et nous épuise.

Quels sont les principaux troubles anxieux?

  • Attaques de panique/trouble panique, crise d’angoisse
  • Agoraphobie
  • TOC (trouble obsessionnel compulsif)
  • TAG (trouble anxieux généralisé), « maladie du soucis »
  • Phobies
  • Phobie sociale
  • Etat de stress post-traumatique (traumatisme)

Comment traiter l’anxiété et les troubles anxieux?

Pour traiter l’anxiété et les troubles anxieux, une prise en charge médicamenteuse peut s’avérer nécessaire, pour calmer les manifestations somatiques. Cela dépend de l’intensité de ces dernières.

Pour traiter ces différents troubles liés à l’anxiété, les thérapies comportementales et cognitives sont particulièrement recommandées, du moins en première intention.

L’anxiété excessive résulte d’une anticipation exagérée du futur. En effet, les personnes qui « vivent » dans le futur sont anxieuses. Se projeter dans le futur est en général une façon d’essayer d’anticiper les difficultés. Or, il n’est pas possible de contrôler des événements futurs, qui par définition n’existent pas encore. cette tentative de contrôle qui échoue, génère de l’anxiété.

Les thérapies comportementales et cognitives

Avec les TCC, les pensées automatiques dysfonctionnelles, les croyances erronées vont être travaillées. L’intensité de l’émotion va diminuer grâce à l’exposition progressive à ce qui génère cette anxiété. Des comportements nouveaux, adaptés, vont être développés.

Les thérapies comportementales et cognitives reposent sur le postulat que l’anxiété (ou le trouble anxieux) est la conséquence de pensées automatiques dysfonctionnelles, de croyances négatives et de comportements inadaptés.

Le thérapeute va donc aider le patient à travailler sur ses pensées et fausse croyances. L’exposition progressive à la situation anxiogène entrainera progressivement une habituation à cet état émotionnel puis, une extinction de cette anxiété dysfonctionnelle. Enfin, patient et thérapeute travailleront à la mise en place de nouveaux comportements, plus adaptés.

La thérapie EMDR

L’anxiété et les troubles anxieux peuvent être concomitants à un événement particulier comme par exemple un accident, une agression…

En thérapie EMDR, les croyances ne sont pas considérées comme étant la cause du trouble, mais comme les conséquences, les symptômes.

L’expérience de cet événement très anxiogène a été si dérangeante que le traitement de l’information a été perturbé. Les informations n’ont pas été retraitées adéquatement et constituent donc des réseaux de mémoire dysfonctionnels.

La thérapie EMDR va permettre de travailler sur ces réseaux de mémoire dysfonctionnels. Les informations vont progressivement pouvoir être retraitées et donc rangées dans les souvenirs. Les souvenirs aussi pénibles soient-ils, ne génèrent pas d’émotion forte, ni de sensation physique.

La thérapie des schémas

 Ici, l’anxiété n’est plus réactionnelle à des situations difficiles, mais elle devient un trait de caractère (ou un trait de personnalité). C’est à dire que l’anxiété est un façon d’être. Par exemple, ce sont des personnes qui prévoient toujours le pire, ou des personnes qui sont dans l’anticipation constante et qui pensent:  » que va-t-il se passer ensuite?… »

Il n’y a pas ici de situation particulière qui déclenche l’anxiété, c’est davantage comme une façon d’être. Ces personnes ont un schéma de peur (schéma de Danger/Vulnérabilité).

La thérapie des schémas

Les clés de notre bien être son à l'intérieur de soi

La thérapie des schémas a été développée par Jeffrey YOUNG, un psychologue américain. Il est le fondateur et le directeur des Centres de thérapie cognitive de New York et du Connecticut, ainsi que de l’Institut de Schéma Therapy de New York.

Cette thérapie est « intégrative » dans le sens où elle repose sur des pratiques et théories issues des: TCC, théorie de l’Attachement, neurosciences, gestalt thérapie, psychanalyse et approches psychodynamiques.

La notion de schéma

Les schémas sont des représentations mentales inconscientes concernant soi-même, les autres et le monde. Concrètement, un schéma est un ensemble de pensées, d’émotions, de sensations corporelles, de comportements, de souvenirs liés à un thème précis. Comme par exemple: l’abandon, l’imperfection, la peur, la méfiance, etc.

Pour mieux comprendre: exemple du schéma d’Abandon

Si je présente le schéma d’Abandon, alors j’ai tendance à me sentir abandonné(e) dans les situations de la vie quotidienne (quand mon/ma conjoint(e) est en retard, quand un ami discute et rigole avec quelqu’un d’autre, quand une personne à qui j’envoie un texto ne me répond pas immédiatement…). En réaction à cela, je vais m’inquiéter ou ressentir une forte colère. Alors, il est probable que j’aurai tendance à me replier sur moi-même ou à l’inverse à devenir agressif/ve…

Quelle est l’origine des schémas?

  1. L’origine des schémas se trouve dans l’enfance. Elle est en lien avec la façon dans les besoins affectifs fondamentaux de l’enfant ont été comblés: adéquatement, insuffisamment ou trop
  2. La qualité des relations avec l’entourage et les expériences précoces de l’enfant sont fondamentales
  3. Le tempérament de l’enfant est lui aussi déterminant

Les besoins affectifs fondamentaux sont:

Enfant qui subit la colère de sa mère. Climat de peur et d'insécurité affective.
  • Le sentiment de sécurité
  • Se sentir aimé et respecté
  • Le développement de l’autonomie
  • La possibilité de s’exprimer (les besoins et les émotions)
  • La mise en place de limites adaptées

Les étapes de la thérapie des schémas

Dans un premier temps, il est nécessaire d’identifier les schémas dysfonctionnels en lien avec les difficultés actuelles. En effet, cette thérapie permet d’identifier les schémas qui nous sont propres, notamment ceux qui sont dysfonctionnels.

Dans un second temps, par des techniques diverses, patient et thérapeute vont travailler à assouplir les schémas. Ainsi, ils vont devenir moins rigides.

De cette façon, le patient apprend à mieux gérer ses émotions et à sortir des cercles vicieux dans lesquels il est enfermé (sortir des scénarios de répétition).

Ouvrage de Jeffrey Young sur la thérapie des schémas. Cet ouvrage est destiné aux patients

Dans cet ouvrage, l’auteur Jeffrey Young s’adresse aux patients (ce n’est pas un manuel de thérapeute). Vous y découvrirez la description de tous les schémas, la façon dont ils se mettent en place… La lecture de cet ouvrage est un bon préalable à un travail de thérapie des schémas.

Par ailleurs, cette thérapie est particulièrement adaptée pour traiter les personnes souffrant d’un trouble de la personnalité borderline.

Les thérapies comportementales et cognitifs permettent de travailler sur les pensées, les émotions et les comportements. Ce qui paraissait impossible devient possible.

Les thérapies comportementales et cognitives

En quoi les thérapies comportementales et cognitives sont-elles particulières?

Les thérapies comportementales et cognitives, dites TCC, ont la particularité de se centrer sur les difficultés dans « l’ici et maintenant », c’est-à-dire les problèmes concrets que rencontre la personne

Bien que prenant en compte l’histoire de la personne et l’origine des difficultés dans le passé, les thérapies comportementales et cognitives s’intéressent avant tout à la résolution des problèmes actuels, à un mieux-être dans la vis quotidienne.

Par des techniques que le patient apprend à utiliser au cours de sa thérapie, les thérapies comportementales et cognitives, visent à modifier les comportements et les pensées qui sont inadaptés ou source de souffrance.

Le but de ces thérapies n’est pas seulement d’aller mieux, mais et surtout, de changer, d’apprendre à appréhender soi-même, les autres et l’environnement de façon plus épanouissante.

En effet, les thérapies comportementales et cognitives permettent d’explorer la perception de soi-même, des autres et du monde en général, et de déterminer comment le comportement influence les pensées et les émotions (et vice-versa).

Les TCC sont dites actives, dans le sens où le patient aura des exercices à faire entre les séances, à la maison, au restaurant, dans un ascenseur, dans la rue, au travail (en fonction du problème travaillé)… Afin de faciliter, d’accélérer, la mise en place de nouveaux comportements.

Les principes clés des thérapies comportementales et cognitives

En thérapie comportementale et cognitive, les difficultés sont comprises comme étant la conséquence de croyances négatives et de comportements inadaptés. C’est pourquoi, on s’intéresse à la triade: pensée, émotion, comportement.

Il y donc 3 axes d’intervention possibles. Ces axes sont complémentaires.

  1. L’axe cognitif: il concerne les pensées, perceptions, réflexions, interprétations, mais aussi les souvenirs, les images… Concrètement: ce qui se passe dans la tête.
  2. L’axe émotionnel: les émotions (joie, tristesse, colère, peur, anxiété, honte), la souffrance et les sensations physiques…Concrètement: ce que l’on ressent dans son corps.
  3. L’axe comportemental: Les comportements. Concrètement: ce que l’on fait.

De ce fait:

  • Notre comportement induit des émotions, qui elles-mêmes génèrent des pensées
  • Nos émotions vont influer sur notre comportement, ce qui va aussi générer des pensées
  • Nos pensées génèrent des émotions, ce qui va modifier notre comportement
  • Notre comportement génère des pensées et cela modifie nos émotions
  • Nos pensées ont de l’influence sur notre comportement, ce qui modifie nos émotions
  • Nos émotions génèrent des pensées, ce qui a de l’influence sur nos comportements

Autrement dit, notre comportement, nos pensées et nos émotions, sont en interaction tout le temps. Si l’on modifie un élément de la triade, les autres éléments vont évoluer.

Exemples de techniques utilisées

  • Le questionnement socratique
  • La désensibilisation systématique
  • L’exposition
  • L’exposition avec prévention de la réponse
  • La restructuration cognitive
  • Le jeu de rôle L’entraînement aux habiletés sociales
  • La résolution de problème
  • La relaxation

Les indications de la thérapie comportementale et cognitive

  • L’anxiété et les troubles anxieux (crise d’angoisse, attaque de panique, trouble anxieux généralisé, inquiétudes…)
  • Les TOC, les phobies, la phobie sociale (timidité, peur des autres), agoraphobie
  • La dépression
  • Le stress
  • Les troubles du comportement alimentaire (boulimie, vomissements, anorexie, orthoréxie)
  • La souffrance au travail, le burn-out
  • Les difficultés sexuelles
  • Les addictions (alcool, tabac, achats compulsifs, internet…)

Les thérapies comportementales et cognitives peuvent aussi vous aider si vous êtes concerné par:

  • un comportement colérique, impulsif
  • la timidité et la tendance à rester en retrait, une mauvaise opinion de vous-même 
  • l’épuisement professionnel
  • des difficultés à parler en public, un problème d’affirmation de soi, une mauvaise estime de soi

Un exemple pour mieux comprendre:

Suite à une morsure de chien, un enfant peut développer l’idée que les chiens sont méchants (généralisation abusive). De ce fait, il va se méfier des chiens et en avoir peur, puisqu’il a l’idée qu’un chien c’est dangereux.

La mère de cet enfant qui a eu elle même très peur, peut renforcer, sans le vouloir, la peur de son enfant, par des attitudes, des gestes… Cet enfant va commencer à développer des techniques d’évitement, comme par exemple changer de trottoir lorsqu’il y a un chien… Ces évitements vont renforcer sa peur des chiens. Cet enfant peut devenir, des années plus tard, un adulte qui a une phobie des chiens.

En ce confrontant, très progressivement, en imagination dans un premier temps, puis dans le réel, à sa peur et à son ressenti corporel, il aura de moins en moins peur. Ses pensées concernant les chiens et leur méchanceté supposée, commenceront à se modifier. En évitant d’éviter, il prendra conscience de sa capacité à faire face. Petit à petit, il prendra confiance en lui et révisera son jugement: « certains chiens sont méchants ».

En résumé

Il est établi depuis longtemps, que ce ne sont pas les événements en eux-mêmes qui nous perturbent, mais la façon dont nous les percevons. Les émotions que nous ressentons face à l’événement nous sont difficiles à vivre et à accepter.

Avec les TCC nous pouvons apprendre à changer la façon dont nous pensons. C’est ce que l’on nomme la restructuration cognitive. Cela entraine une modification de:

  • ce que nous ressentons
  • la façon dont nous nous percevons et dont nous percevons les autres
  • la manière dont nous envisageons les situations
  • notre comportement

« Ce qui trouble les hommes ce ne sont pas les choses mais les jugements qu’ils portent sur les choses. »

Epictète

Les troubles bipolaires

Stress d'une femme souffrant d'un trouble bipolaire

Les troubles bipolaires, c’est quoi au juste ?

Les troubles bipolaires auparavant appelés psychose-maniaco-dépressive touchent 1 à 3% de la population. Et représente la 6è cause de handicap en France. Ils font partie des troubles de l’humeur.  Il s’agit d’une maladie chronique dont la régulation de l’humeur est défaillante, d’où des phases de décompensation.

15% des personnes non traitées vont décéder par suicide, tant la souffrance est importante. Il faut être attentif car le risque suicidaire est majoré en période de crise aigue.

La diminution du temps de sommeil est l’un des symptômes majeur du trouble bipolaire

Les différents troubles de l’humeur :

  • Dépression
  • Cyclothymie
  • Trouble bipolaire de type 1
  • Trouble bipolaire de type 2

Les troubles bipolaires correspondent à un trouble récurrent de l’humeur, où des phases « d’excitation » (manie ou hypomanie) alternent avec des baisses importantes de l’humeur (dépression). De plus, le ressenti des émotions est exacerbé dans certaines situations, c’est-à-dire que la personne va ressentir les émotions plus fortement que la plupart des gens. 

En phase d’excitation la pensée s’accélère, ce qui donne un sentiment de toute puissance et d’invulnérabilité.

Ces phases peuvent basculer de l’une à l’autre plus ou moins rapidement et sont entrecoupées de périodes de « rémission », elles aussi plus ou moins longues. Ceci explique en partie les erreurs de diagnostic. En effet, suivant la phase durant laquelle le patient consulte, le trouble bipolaire est souvent confondu avec une dépression.

Or, il s’agit ici d’une maladie chronique, qui nécessite un traitement médicamenteux adapté (à base de lithium le plus souvent), différent de celui de la dépression (antidépresseurs).

Les troubles bipolaires peuvent prendre plusieurs formes

  • La cyclothymie
  • Le trouble bipolaire de type 1
  • Le trouble bipolaire de type 2

La cyclothymie

La cyclothymie se caractérise par des changements d’humeur incontrôlables, d’une intensité importante ainsi qu’une grande sensibilité aux émotions. Ces changements d’humeur oscillent entre la dépression et l’hypomanie (sur des périodes courtes). Ces changements d’humeur intenses sont difficiles à vivre et peuvent contribuer à l’émergence d’autres difficultés. Par exemple, des troubles anxieux, de fortes alcoolisations, un manque de confiance en soi, de la dépendance effective peuvent se surajouter.

Le trouble bipolaire de type 1

Le trouble bipolaire de type 1 (psychose-maniaco-dépressive d’autrefois) touche environ 1% de la population. Cette forme du trouble bipolaire se caractérise par des phases de dépression intenses qui alternent avec des phases dites maniaques. Parfois ces phases sont entrecoupées de période sans trouble de l’humeur.

50% de ces personnes présente des éléments psychotiques, des éléments délirants dans les périodes de crise.

Le trouble bipolaire de type 2

Le trouble bipolaire de type 2, présente les mêmes phases avec une intensité moindre. Les phases « hautes » ne sont plus maniaques mais hypomaniaques.

Cela signifie que les états d’excitation sont moins sévères. Il s’agit là d’une  hyperactivité, qui correspond à une exaltation émotionnelle ainsi qu’un grand sentiment d’énergie.

La dépression des phases « basses » est moins intense. La durée des phases et plus courtes et la personne n’est pas complétement déconnectée de la réalité (ce qui peut être le cas dans le type 1).

Il s’agit ici de troubles chroniques qui nécessitent une prise en charge médicamenteuse adaptée et un suivi psychologique.

Quels sont les moyens de prise en charge adaptés pour les troubles bipolaires ?

La prise en charge par un psychiatre est indispensable

Il s’agit ici d’une maladie chronique qui va nécessiter un traitement médicamenteux bien adapté. En phase aiguë l’hospitalisation est parfois nécessaire.

En effet, le risque suicidaire est important chez les personnes souffrant d’un trouble bipolaire.

Les médicaments thymorégulateurs (régulateurs de l’humeur) permettent de réduire la fréquence, l’intensité et la durée des épisodes et d’améliorer également la qualité de vie. Le plus souvent ces traitements sont à base de lithium.

Que va apporter le suivi psychologique ?

Dans un premier temps l’accompagnement psychologique va permettre de faire un travail de psychoéducation.  Le patient a besoin de connaître et de comprendre sa maladie pour apprendre à vivre avec et en souffrir moins.

Il va ainsi apprendre à reconnaître les changements de phases et à en diminuer l’intensité.

Dans un second temps, la thérapie permettra de restaurer l’estime de soi, d’améliorer la confiance en soi et de travailler sur les croyances profondes que la personne a développé sur elle même, le monde et les  autres.

Le but étant que la personne atteinte d’un trouble bipolaire apprenne à mieux gérer les crises ainsi que les relations avec  les autres..

Pourquoi la thérapie comportementale et cognitive  est adaptée?

Les thérapies comportementales et cognitives vont permettre:

  • un travail de psychoéducation sur la maladie
  • la prévention des phases dépressives (en travaillant sur les pensées négatives et dévalorisantes)
  • un travail sur l’anxiété
  • la restauration de l’estime de soi et de la confiance en soi
  • l’amélioration de la communication
  • une simplification des relations