Les thérapies comportementales et cognitifs permettent de travailler sur les pensées, les émotions et les comportements. Ce qui paraissait impossible devient possible.

Les thérapies comportementales et cognitives

En quoi les thérapies comportementales et cognitives sont-elles particulières?

Les thérapies comportementales et cognitives, dites TCC, ont la particularité de se centrer sur les difficultés dans « l’ici et maintenant », c’est-à-dire les problèmes concrets que rencontre la personne

Bien que prenant en compte l’histoire de la personne et l’origine des difficultés dans le passé, les thérapies comportementales et cognitives s’intéressent avant tout à la résolution des problèmes actuels, à un mieux-être dans la vis quotidienne.

Par des techniques que le patient apprend à utiliser au cours de sa thérapie, les thérapies comportementales et cognitives, visent à modifier les comportements et les pensées qui sont inadaptés ou source de souffrance.

Le but de ces thérapies n’est pas seulement d’aller mieux, mais et surtout, de changer, d’apprendre à appréhender soi-même, les autres et l’environnement de façon plus épanouissante.

En effet, les thérapies comportementales et cognitives permettent d’explorer la perception de soi-même, des autres et du monde en général, et de déterminer comment le comportement influence les pensées et les émotions (et vice-versa).

Les TCC sont dites actives, dans le sens où le patient aura des exercices à faire entre les séances, à la maison, au restaurant, dans un ascenseur, dans la rue, au travail (en fonction du problème travaillé)… Afin de faciliter, d’accélérer, la mise en place de nouveaux comportements.

Les principes clés des thérapies comportementales et cognitives

En thérapie comportementale et cognitive, les difficultés sont comprises comme étant la conséquence de croyances négatives et de comportements inadaptés. C’est pourquoi, on s’intéresse à la triade: pensée, émotion, comportement.

Il y donc 3 axes d’intervention possibles. Ces axes sont complémentaires.

  1. L’axe cognitif: il concerne les pensées, perceptions, réflexions, interprétations, mais aussi les souvenirs, les images… Concrètement: ce qui se passe dans la tête.
  2. L’axe émotionnel: les émotions (joie, tristesse, colère, peur, anxiété, honte), la souffrance et les sensations physiques…Concrètement: ce que l’on ressent dans son corps.
  3. L’axe comportemental: Les comportements. Concrètement: ce que l’on fait.

De ce fait:

  • Notre comportement induit des émotions, qui elles-mêmes génèrent des pensées
  • Nos émotions vont influer sur notre comportement, ce qui va aussi générer des pensées
  • Nos pensées génèrent des émotions, ce qui va modifier notre comportement
  • Notre comportement génère des pensées et cela modifie nos émotions
  • Nos pensées ont de l’influence sur notre comportement, ce qui modifie nos émotions
  • Nos émotions génèrent des pensées, ce qui a de l’influence sur nos comportements

Autrement dit, notre comportement, nos pensées et nos émotions, sont en interaction tout le temps. Si l’on modifie un élément de la triade, les autres éléments vont évoluer.

Exemples de techniques utilisées

  • Le questionnement socratique
  • La désensibilisation systématique
  • L’exposition
  • L’exposition avec prévention de la réponse
  • La restructuration cognitive
  • Le jeu de rôle L’entraînement aux habiletés sociales
  • La résolution de problème
  • La relaxation

Les indications de la thérapie comportementale et cognitive

  • L’anxiété et les troubles anxieux (crise d’angoisse, attaque de panique, trouble anxieux généralisé, inquiétudes…)
  • Les TOC, les phobies, la phobie sociale (timidité, peur des autres), agoraphobie
  • La dépression
  • Le stress
  • Les troubles du comportement alimentaire (boulimie, vomissements, anorexie, orthoréxie)
  • La souffrance au travail, le burn-out
  • Les difficultés sexuelles
  • Les addictions (alcool, tabac, achats compulsifs, internet…)

Les thérapies comportementales et cognitives peuvent aussi vous aider si vous êtes concerné par:

  • un comportement colérique, impulsif
  • la timidité et la tendance à rester en retrait, une mauvaise opinion de vous-même 
  • l’épuisement professionnel
  • des difficultés à parler en public, un problème d’affirmation de soi, une mauvaise estime de soi

Un exemple pour mieux comprendre:

Suite à une morsure de chien, un enfant peut développer l’idée que les chiens sont méchants (généralisation abusive). De ce fait, il va se méfier des chiens et en avoir peur, puisqu’il a l’idée qu’un chien c’est dangereux.

La mère de cet enfant qui a eu elle même très peur, peut renforcer, sans le vouloir, la peur de son enfant, par des attitudes, des gestes… Cet enfant va commencer à développer des techniques d’évitement, comme par exemple changer de trottoir lorsqu’il y a un chien… Ces évitements vont renforcer sa peur des chiens. Cet enfant peut devenir, des années plus tard, un adulte qui a une phobie des chiens.

En ce confrontant, très progressivement, en imagination dans un premier temps, puis dans le réel, à sa peur et à son ressenti corporel, il aura de moins en moins peur. Ses pensées concernant les chiens et leur méchanceté supposée, commenceront à se modifier. En évitant d’éviter, il prendra conscience de sa capacité à faire face. Petit à petit, il prendra confiance en lui et révisera son jugement: « certains chiens sont méchants ».

En résumé

Il est établi depuis longtemps, que ce ne sont pas les événements en eux-mêmes qui nous perturbent, mais la façon dont nous les percevons. Les émotions que nous ressentons face à l’événement nous sont difficiles à vivre et à accepter.

Avec les TCC nous pouvons apprendre à changer la façon dont nous pensons. C’est ce que l’on nomme la restructuration cognitive. Cela entraine une modification de:

  • ce que nous ressentons
  • la façon dont nous nous percevons et dont nous percevons les autres
  • la manière dont nous envisageons les situations
  • notre comportement

« Ce qui trouble les hommes ce ne sont pas les choses mais les jugements qu’ils portent sur les choses. »

Epictète

Les douleurs chroniques

Migraines chroniques, céphalées de tension

Les douleurs chroniques, plus de 12 millions de personnes en souffrent en France, selon la SFETD (Société Française d’Etude et de Traitement de la douleur).

Elles peuvent être liées à de nombreuses pathologies comme la polyarthrite rhumatoïde, la fibromyalgie, l’endométriose, la sclérose en plaque, le cancer etc. Elles peuvent aussi être liées aux effets des traitements ou aux suites d’une opération.

La prise en charge des douleurs chroniques est complexe. En effet, les douleurs chroniques sont multifactorielles et les manifestations variables d’une personne à l’autre.

Le ressenti de la douleur est subjectif, c’est-à-dire qu’il est propre à chacun. Toutefois, ce ressenti varie avec le stress, les représentations que nous nous faisons de la douleur et/ou de la maladie.

Quel est l’intérêt de consulter un psychologue pour le traitement de la douleur chronique?

Etant donné que la douleur varie en fonction des représentations que nous nous en faisons, un travail sur la façon dont nous voyons et pensons nos douleurs est primordial.

Plus nous nous focalisons sur la douleur, plus nous avons mal. Plus nous ruminons les conséquences négatives de la douleur, plus nous avons mal.

De plus, le stress est une composante essentielle de la douleur. Il réactive la douleur et/ou l’amplifie.

Vous aider à gérer le stress fait partie des missions du psychologue

En effet, le psychologue vous aidera en vous initiant à des techniques efficaces de gestion du stress.

Les techniques efficaces de gestion du stress

  • La relaxation
  • La cohérence cardiaque
  • La méditation de pleine conscience

La prise en charge psychologique va permettre de diminuer les effets psychiques des douleurs chroniques

 Les effets psychiques de la douleur sont:

En effet, avoir mal tous les jours, parfois de façon continuelle, épuise nos ressources mentales, nous « mine le moral ». Les ruminations mentales autour de la douleur, de la maladie vont peu à peu s’accentuer et devenir envahissantes.

La prise en charge psychologique permet de travailler sur l’origine de la douleur, lorsque celle-ci est psychosomatique

Certaines douleurs dont l’origine reste inexpliquée par la médecine, peuvent-être une manifestation somatique d’une souffrance psychique non prise en compte.

Lorsque le psychisme ne parvient pas/plus à élaborer nos difficultés, c’est alors le corps qui met en scène ce qui n’est pas traité. La maladie ou les douleurs apparaissent alors.

L’intérêt de consulter un psychologue est alors d’apprendre à lâcher-prise. Lorsque nous nous focalisons sur un problème, une douleur, nous accentuons le ressenti que nous avons de cette douleur. Autrement dit, nous avons encore plus mal, la douleur finit par prendre toute la place.

Parfois, la douleur est inévitable, lorsqu’elle est liée à une maladie, ou un traitement par exemple. Toutefois, notre regard sur cette douleur peut évoluer et faire que la douleur même si elle persiste, n’est plus ressentie de la même façon.

Quelles sont les thérapies adaptées à la prise en charge de la douleur ?

La thérapie basée sur la pleine conscience

La pratique de la pleine conscience va permettre d’améliorer les capacités d’attention, de diminuer les ruminations autour de la douleur, de diminuer les douleurs chroniques, la tension artérielle, d’élever les défenses immunitaires…

Les ruminations et les anticipations ne font qu’amplifier les douleurs. En méditant on empêche notre psychisme de se focaliser sur les douleurs.

 De plus, s’entrainer à ressentir son corps, en pratiquant le scan-corporel par exemple, va permettre d’arrêter de se focaliser sur la zone douloureuse. Ce faisant la perception de la douleur va se modifier. Comment ? Par la respiration : en l’observant. De plus la respiration abdominale actionne le système parasympathique, ce qui a un effet relaxant.

La thérapie EMDR

La thérapie EMDR est également une thérapie adaptée à la prise en charge de la douleur. En effet, des protocoles spécifiques à la prise en charge de la douleur ont été développés afin de s’adapter à cette problématique particulière.

Les troubles bipolaires

Stress d'une femme souffrant d'un trouble bipolaire

Les troubles bipolaires, c’est quoi au juste ?

Les troubles bipolaires auparavant appelés psychose-maniaco-dépressive touchent 1 à 3% de la population. Et représente la 6è cause de handicap en France. Ils font partie des troubles de l’humeur.  Il s’agit d’une maladie chronique dont la régulation de l’humeur est défaillante, d’où des phases de décompensation.

15% des personnes non traitées vont décéder par suicide, tant la souffrance est importante. Il faut être attentif car le risque suicidaire est majoré en période de crise aigue.

La diminution du temps de sommeil est l’un des symptômes majeur du trouble bipolaire

Les différents troubles de l’humeur :

  • Dépression
  • Cyclothymie
  • Trouble bipolaire de type 1
  • Trouble bipolaire de type 2

Les troubles bipolaires correspondent à un trouble récurrent de l’humeur, où des phases « d’excitation » (manie ou hypomanie) alternent avec des baisses importantes de l’humeur (dépression). De plus, le ressenti des émotions est exacerbé dans certaines situations, c’est-à-dire que la personne va ressentir les émotions plus fortement que la plupart des gens. 

En phase d’excitation la pensée s’accélère, ce qui donne un sentiment de toute puissance et d’invulnérabilité.

Ces phases peuvent basculer de l’une à l’autre plus ou moins rapidement et sont entrecoupées de périodes de « rémission », elles aussi plus ou moins longues. Ceci explique en partie les erreurs de diagnostic. En effet, suivant la phase durant laquelle le patient consulte, le trouble bipolaire est souvent confondu avec une dépression.

Or, il s’agit ici d’une maladie chronique, qui nécessite un traitement médicamenteux adapté (à base de lithium le plus souvent), différent de celui de la dépression (antidépresseurs).

Les troubles bipolaires peuvent prendre plusieurs formes

  • La cyclothymie
  • Le trouble bipolaire de type 1
  • Le trouble bipolaire de type 2

La cyclothymie

La cyclothymie se caractérise par des changements d’humeur incontrôlables, d’une intensité importante ainsi qu’une grande sensibilité aux émotions. Ces changements d’humeur oscillent entre la dépression et l’hypomanie (sur des périodes courtes). Ces changements d’humeur intenses sont difficiles à vivre et peuvent contribuer à l’émergence d’autres difficultés. Par exemple, des troubles anxieux, de fortes alcoolisations, un manque de confiance en soi, de la dépendance effective peuvent se surajouter.

Le trouble bipolaire de type 1

Le trouble bipolaire de type 1 (psychose-maniaco-dépressive d’autrefois) touche environ 1% de la population. Cette forme du trouble bipolaire se caractérise par des phases de dépression intenses qui alternent avec des phases dites maniaques. Parfois ces phases sont entrecoupées de période sans trouble de l’humeur.

50% de ces personnes présente des éléments psychotiques, des éléments délirants dans les périodes de crise.

Le trouble bipolaire de type 2

Le trouble bipolaire de type 2, présente les mêmes phases avec une intensité moindre. Les phases « hautes » ne sont plus maniaques mais hypomaniaques.

Cela signifie que les états d’excitation sont moins sévères. Il s’agit là d’une  hyperactivité, qui correspond à une exaltation émotionnelle ainsi qu’un grand sentiment d’énergie.

La dépression des phases « basses » est moins intense. La durée des phases et plus courtes et la personne n’est pas complétement déconnectée de la réalité (ce qui peut être le cas dans le type 1).

Il s’agit ici de troubles chroniques qui nécessitent une prise en charge médicamenteuse adaptée et un suivi psychologique.

Quels sont les moyens de prise en charge adaptés pour les troubles bipolaires ?

La prise en charge par un psychiatre est indispensable

Il s’agit ici d’une maladie chronique qui va nécessiter un traitement médicamenteux bien adapté. En phase aiguë l’hospitalisation est parfois nécessaire.

En effet, le risque suicidaire est important chez les personnes souffrant d’un trouble bipolaire.

Les médicaments thymorégulateurs (régulateurs de l’humeur) permettent de réduire la fréquence, l’intensité et la durée des épisodes et d’améliorer également la qualité de vie. Le plus souvent ces traitements sont à base de lithium.

Que va apporter le suivi psychologique ?

Dans un premier temps l’accompagnement psychologique va permettre de faire un travail de psychoéducation.  Le patient a besoin de connaître et de comprendre sa maladie pour apprendre à vivre avec et en souffrir moins.

Il va ainsi apprendre à reconnaître les changements de phases et à en diminuer l’intensité.

Dans un second temps, la thérapie permettra de restaurer l’estime de soi, d’améliorer la confiance en soi et de travailler sur les croyances profondes que la personne a développé sur elle même, le monde et les  autres.

Le but étant que la personne atteinte d’un trouble bipolaire apprenne à mieux gérer les crises ainsi que les relations avec  les autres..

Pourquoi la thérapie comportementale et cognitive  est adaptée?

Les thérapies comportementales et cognitives vont permettre:

  • un travail de psychoéducation sur la maladie
  • la prévention des phases dépressives (en travaillant sur les pensées négatives et dévalorisantes)
  • un travail sur l’anxiété
  • la restauration de l’estime de soi et de la confiance en soi
  • l’amélioration de la communication
  • une simplification des relations

La dépression

Femme en dépression. Perdue dans ses pensées et à l'humeur triste. Dévalorisation de soi

La dépression fait partie des troubles les plus fréquents.

D’après l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), d’ici 2020, la dépression deviendra la 2ème cause d’invalidité dans le monde.

La dépression est un trouble de l’humeur qui touche 3 millions de personnes en France. C’est-à-dire que statistiquement 1/5 personne fera un épisode dépressif au cours de sa vie.

La dépression affecte l’humeur, les pensées, le comportement et aussi le corps.

Qu’est-ce que c’est au juste ?

Cette maladie se caractérise par une grande tristesse, un manque de motivation, un ralentissement psychique.

Des troubles du sommeil y sont associés : des réveils nocturnes avec incapacité de se rendormir, ou à l’inverse une hypersomnie (la personne se réfugie dans le sommeil).

Le comportement alimentaire est souvent perturbé également. La personne a du mal à manger, ou à l’inverse, elle mange davantage et grignote beaucoup.

On constate une baisse du désir et notamment du désir sexuel.

Les fonctions cognitives sont également impactées : difficultés à prendre des décisions, oublis, manque d’attention…

Dévalorisation de soi, la personne atteinte de dépression a l’impression de ne pas/plus avoir de valeur. Elle aura alors des pensées négatives sur elle-même, comme par exemple :

« De toute façon, je suis nulle », « Je ne vaux rien », « Je n’y arriverai pas », « Je ne suis pas intéressante »…

Le corps est lui aussi souvent impacté. Le mal de dos, les maux de tête, les maux de ventre … peuvent être des symptômes associés à une dépression.

Toutefois, le terme de dépression est parfois utilisé à tort, pour désigner un état que nous connaissons tous et qui n’a rien de pathologique: la déprime.

Dépression et déprime, comment faire la différence ?

La déprime se caractérise par une humeur basse, un manque de motivation, une perte d’enthousiasme, consécutive à un événement particulier, une déception.

Il s’agit ici d’une baisse de l’humeur temporaire, qui va se réguler spontanément. En effet, les variations de l’humeur sont normales au cours d’une journée, au cours d’une semaine.

Cependant, quand ces variations sont fréquentes sans raison apparente, il peut être intéressant de faire le point avec un professionnel.

Les critères diagnostics de la dépression (DSM-V) :

La dépression répond à des critères diagnostics précis. Ces critères sont définis par le DSM-V, qui stipule qu’au moins 5 des critères suivant doivent être présents, sur une période consécutive d’au moins 2 semaines.

  • 1. Une humeur triste une grande partie de la journée
  • 2. Baisse de l’intérêt ou du plaisir pour les activités précédemment investies
  • 3. Perte ou augmentation du poids, perte ou augmentation de l’appétit
  • 4. Insomnie ou hypersomnie
  • 5. Agitation ou ralentissement psychomoteur
  • 6. Fatigue intense ou perte d’énergie
  • 7. Sentiment de dévalorisation, culpabilité
  • 8. Ralentissement psychique (difficulté à penser, à prendre des décisions…)
  • 9. Pensées de mort récurrentes, idées suicidaires

Quand et pourquoi consulter?

A partir du moment où vous avez la sensation de ne pas vous en sortir seul, cela signifie que vous avez besoin d’une aide extérieure. Lorsque la souffrance est importante, cela signifie également que vos stratégies pour aller bien sont épuisées ou inefficaces dans cette situation. Il est nécessaire d’apprendre de nouvelles stratégies et c’est le rôle du thérapeute de vous y aider.

La dépression est une maladie, cela signifie que cela se soigne, au même titre qu’un ulcère à l’estomac par exemple. Une dépression non soignée aura tendance à se chroniciser.

Qui consulter?

Plusieurs options s’offrent à vous. La voie médicamenteuse et/ou la voie thérapeutique. Cela peut être un choix si l’intensité de la dépression n’est pas trop forte.

Si l’intensité de la dépression est forte, il pourra être nécessaire de suivre un traitement antidépresseur. Le spécialiste en l’occurrence est le psychiatre. Il sera à même de faire un diagnostic et de vous prescrire un traitement antidépresseur adapté (les antidépresseurs sont nombreux, il faut trouver le bon).

Toutefois, il est important de souligner que le traitement médicamenteux ne traite pas les causes de la dépression.

Le psychologue lui vous aidera à comprendre le ou les mécanismes qui ont conduit à la dépression. Et surtout il vous apprendra de nouvelles stratégies pour faire face aux difficultés.

Quelles sont les thérapies adaptées?

Les thérapies comportementales et cognitives

L’EMDR

La thérapie des schémas

La thérapie basée sur la pleine conscience